lundi 23 janvier 2017

Collège de France : serait il en proie à la mégalomanie?



Voici la question que se posent des gens sensés et surtout des usagers lésés ! Le vent de la démesure s’est-il engouffré dans les méandres de la  prestigieuse institution au point d’y balayer la raison pour n’y épargner que la déraison ? En ligne de mire de cet état de choses, le site Cardinal Lemoine, sis au 52 rue du Cardinal Lemoine.

Affectés au Collège de France en 1979, ces locaux qui abritaient l’ancienne Ecole Polytechnique, deviennent opérationnels au tournant du siècle, c’est à dire il y à peine 17 ans. Suite à des aménagements et adaptations qui s’imposaient quatorze bibliothèques spécialisées, relevant de lettres et de sciences humaines y sont installées. Riches en livres rares et parfois même uniques au monde. Chacune dans un cadre idoine, chacune associée au siège des équipes concernées ou encore à des cabinets de professeurs: Anthropologie sociale, Extrême-Orient, Monde méditerranéen ancien, médiéval et moderne, Proche-Orient ancien (Egyptologie, Assyriologie, Etude Sémitiques), Byzance, etc.
Tout dans ces salles de lecture aussi spacieuses que lumineuses était conçu pour favoriser le travail : de larges tables blanches pourvues de postes informatiques et d’accès au WIFI, des rayonnages agencés de manière à faciliter aux lecteurs un accès direct aux livres.




Bibliothèque du Cabinet d'Etudes sémitiques














Pour beaucoup d’entre nous ces bibliothèques où le confort s’associait à une ambiance plaisante sont devenues comme une seconde maison. Une maison d’autant plus accueillante pour des chercheurs avérés qui avaient la possibilité d’y prolonger les soirées ou encore d’y travailler en fin de  semaine. Avantage rare au pays nommé France où les bibliothèques obéissent pour la plupart au rythme de fonctionnaires, en respectant la fermeture à 18 heures les jours ouvrables et la fermeture totale en fin de semaine.
Et les lecteurs  plus jeunes ? Ces savants en herbe, en général logés à l’étroit et n’ayant pas encore acquis un brin de bibliothèque personnelle, ont trouvé dans ces salles de lecture un refuge doublement salutaire.
Lieux de recherche, lieux de rencontres également, de concertations, d’échanges fructueux. On butait sur un problème, on cherchait des réponses à des interrogations, une solution à des doutes on faisait appel à des collègues.

En 2015 des rumeurs alarmantes commencèrent à se propager dans ces havres de paix du site Cardinal Lemoine. Des travaux de grande envergure, de caractère « pharaonique » étaient en projet. Rumeurs pas vraiment prises au sérieux, ces locaux restaurés il y a à peine deux décennies nous paraissant parfaitement adaptés. Certes, des petites retouches par ci, par là étaient nécessaires (moquette ou habillage des ascenseurs) mais loin de justifier des modifications du fond en comble.
Et puis aurait-on l’idée de se livrer à des gaspillages en cette période de précarité ? Où l’Hexagone n’échappe pas à la crise ? Au point que même des institutions importantes comme la Justice ne disposent pas de moyens pour acquérir des fournitures de base, où le manque de crédits mène à la fermeture de certains centres de soins. Sans oublier que de plus en plus de Français ont du mal à joindre les deux bouts ? Ces raisonnements relevant du bon sens élémentaire nous rassuraient.
Au fil des mois nous devions réaliser - à nos dépens - que le bon sens n’était pas toujours de mise ! Les rumeurs se confirmaient, se transformaient en réalité ! Prenaient corps progressivement. Des bâtiments du site Cardinal Lemoine feront bel et bien l’objet de modifications grandioses. Tout y passera, le bruit court que même l’imposant escalier qui dessert les cinq étages ne sera pas épargné : détruit pour être reconstruit en dimensions réduites afin de gagner quelques mètres ou centimètres carrés!
Sur le site du Collège de France, on privilégie le flou quant à ces travaux : «Le site Cardinal Lemoine nécessite une restructuration profonde. Les bâtiments qui abritent bibliothèques et équipes de recherche n’ont pas été rénovés depuis plusieurs années [à comprendre depuis moins de vingt ans !], et n’offrent plus les conditions adaptées pour le déroulement des activités ». On annonce néanmoins que le coût de ce projet s’élève à 30 millions d’euros, « 22 millions d’euros ont déjà été réunis sur des fonds publics, l’objectif de collecte à 4 ans est ainsi de 8 millions d’euros ». Mais en se gardant bien de faire miroiter à des mécènes éventuels le caractère indispensable de telles "restructurations" !
Dans un premier temps la durée des travaux fut évaluée à deux ans. Erreur de calcul ou hypocrisie calculée ? Toujours est-il qu’un laps de trois ans se profila rapidement sur l’horizon ! Trois ans ou le temps d’une génération d’étudiants… Discrétion à ce sujet sur le site du Collège de France !

Obnubilés par ce qui semble fleurer une folie des grandeurs, les initiateurs de ce projet seraient ils préoccupés par l’infortune de la pléthore d’usagers des 14 bibliothèques ? Impuissants, hébétés nous assistions  en printemps 2016 au déménagement de leurs fonds aussi riches que précieux. Entreprise titanesque au spectacle dantesque visant à les éparpiller dans des salles de lectures diverses et variés, plus ou moins accessibles, ou encore à les faire croupir dans des dépôts fermés à triple tour.

Voici qui ne risque pas  de favoriser le classement de la recherche française à l’échelle mondiale…




mardi 25 octobre 2016

A VEULES LES ROSES : une gestion appropriée arrivera-t-elle à mettre enfin un terme à la situation désespérément chaotique qui secoue le village ?



La saison estivale de 2016 n’a rien à envier à celles de 2014 et de 2015 ! Comme je l’avais prévu (voir note précédente) ce fut plutôt le contraire ! La circulation encore plus dense se déroulait à la faveur d’un désordre croissant. Jour après jour les habitants veulais enduraient cette pagaille aux nuisances multiples qui empoisonnait leur quotidien au propre et au figuré. Leur mécontentement s’intensifiait au rythme de la circulation, se transformait en colère qui risque de déboucher en révolte. Car,is en otage par ces touristes d’un jour dont les voitures usurpent indifféremment des places autorisées comme celles interdites, les  veulais dont les maisons ne possèdent le garage hésitent à bouger : l’emplacement occupé par leur voiture sera pris d’assaut. Se garer en revenant le plus près de leur maison fera d’eux les cibles idéales pour les contraventions car facilement accessibles ! Les admirateurs de la plage de Veules, étrangers pour une bonne part, échappent à ce genre d’amendes : elles ne franchissent pas les frontières !






Au sein de cette situation qui touche à l’absurde les camping cars introduisent une note dangereusement tragique. Aucune interdiction ni même restriction n’étant prévue pour ces mastodontes, ils s’aventurent sans hésitation dans les ruelles du vieux village afin de se garer le plus près de la plage. S’enlisent parfois dans des voies sinueuses et pour eux sans issue. Une marche arrière s’impose alors, souvent périlleuse pour les piétons et surtout pour les enfants sans parler de voitures, correctement stationnées, qu’ils ne manquent pas d’accrocher lors de ces délicates manœuvres en arrière ! Faudra-t-il attendre qu’un accident grave se produise pour  faire sortir les responsables municipaux de leur torpeur ? Peu scrupuleux, ces camping caristes n’hésitent pas à se coller contre les fenêtres d’une résidence, bouchent ainsi la vue à leurs occupants ou, plutôt, offrent une vue imprenable sur la tôle de leurs cabanes ambulantes.
« Le maire exerce la police de la circulation sur les routes nationales, départementales et sur les voies de communication a l’intérieur des agglomérations… » précise l’article R 2213-1 du Code Général des Collectivités Territoriales. « Les dispositions du Code de la route ne font pas, non plus, obstacle au droit conféré aux maires par les lois et règlements, de prescrire, dans la limite de leurs pouvoirs, des mesures plus rigoureuses, dès lors que la sécurité routière ou l'ordre public l'exigent… » (Article  411-8). Le Maire de Veules les Roses ignore-t-il les pouvoirs qui lui sont accordés et lui donnent les mains libres d’agir pour  mettre fin à ce chaos de plus en plus chaotique ? Ou bien les ignore-t-il délibérèment au mépris de son village et de ses administrés dont les lourds impôts contribuent grandement aux finances de la commune?
Plus grave ! Ces pouvoirs procurent-ils la carte blanche à des abus ?  L’expérience vécue par une soirée du mois d’août me mène à envisager cette hypothèse ! Alors qu’assise au bar de la plage j’admirais le soleil couchant le brusque vrombissement d’un moteur perturba cette ambiance vespérale, sereine et paisible. Une méhari blanche fonçait à toute allure vers le front de mer, zone par définition interdite aux voitures, pour s’arrêter à l’endroit même où la Veules se jette dans la mer. Abandonnant le véhicule, son conducteur proposa  une promenade sur la plage à ses passagers. Pendant un long moment la méhari superposait ses contours à l’astre en train de plonger dans les vagues. Révoltée, j’apostrophai le conducteur irrespectueux. Loin de me douter que je donnais  la leçon de bonne conduite à un conseiller municipal !  Sans la moindre gêne, le conseiller en question, nommé Jean-Claude Maréchal, m’envoya promener avec arrogance. Façon de me signifier sans doute qu’il se considérait au dessus des lois…
Quid de Monsieur le Maire ? S’il  n’use pas de ses pouvoirs pour faire régner l’ordre qui s’impose, il n’hésite pas en revanche à abuser de ses privilèges d’assermenté pour cautionner des accusations mensongères formulées à l’encontre de certains de ses administrés !
Situation étrange s’il en est qui fait gronder dans les chaumières de Veules les Roses et des alentours. Une population qui se sent laissée pour compte et dont la col!re est en train d'exploser.


vendredi 20 mai 2016

A VEULES LES ROSES : LES ÉDILES SONT ILS TOMBÉS SUR LA TÊTE ?



Pendant le long week-end de l’Ascension la France entière a connu un avant-goût de l’été. Le soleil ayant enveloppé notre pays de ses rayons aussi généreux que chaleureux. Le village de Veules les Roses compris. Son petit fleuve, le plus court de l’Hexagone, animé par les canards, ses ruelles bordées de chaumières pittoresques et de demeures en grès, enfin  sa plage accueillante dont les vastes espaces sablonneux se dégagent à la faveur des marées basses accentuaient l’attrait généré par l’astre.
Sans surprise, cette parenthèse estivale avant l’heure inspira à plus d’un le désir de se rendre à Veules. Que dis-je ! Provoqua une ruée en sa direction : de visiteurs curieux et d’estivants précoces, impatients d’inaugurer les bains de mer.
Sans surprise, un tel mouvement annonça les difficultés à venir ou plutôt à se reproduire pendant les deux mois d’été (cf. notes du 14/04/14 et du 13/08/14). Difficultés qui n’ont pas alerté les édiles de la commune au point de mettre à profit la période hivernale pour chercher des solutions aux problèmes causés par ces envahisseurs sur quatre roues ou plus ! Pire ! Leur laxisme fait l’affaire de ces accros au volant pour qui la marche à pied devient une notion de plus en plus abstraite au point de tourniquer inlassablement dans l’espoir de trouver une place le plus près du front de mer plutôt que de déposer leur véhicule dans les parkings à peine éloignés. Par malheur, le même rejet de la marche envahit également des conducteurs de camping-cars qui n’hésitent pas à s’aventurer dans les ruelles du village, rétrécies d’avantage encore par des véhicules mal garés. Il en résulte une pollution et des nuisances sonores, comparables à celles que connaissent les grandes villes aux heures de pointe, des cabossages aussi sans parler de piétons qui ont souvent du mal à se frayer un chemin. Un accident grave sera-t-il le prix à payer pour sortir les édiles veulais de leur torpeur et les inciter à prendre des mesures qui s’imposent pour mettre fin à ce capharnaüm. En attendant, ils se tapissent chez eux : au lieu de l’observer sur le vif afin d’en tirer des leçons, ils préfèrent ménager leurs regards.
Commenceront-ils par indiquer clairement les stationnements interdits ? A ce titre le chemin Camille Marchand offre un exemple flagrant : il mène vers le cimetière et permet plus haut d’accéder au village ou d’en sortir. Aucune interdiction de stationner ne figure sur ce chemin souvent emprunté car à double sens ! Des colonnes de voitures, garées en toute liberté (cf. photo), empêchent la circulation dans les deux sens, les uns reculent, les autres avancent alors que, pris en tenaille entre les deux, les piétons qui se rendent au cimetière risquent de rejoindre leurs chers défunts avant même d’être arrivés à leur dernière demeure !



La petite commune de Veules les Roses étant un reflet fidèle des situations hexagonales, les copains et les coquins y bénéficient de privilèges parfois inadmissibles et en tout cas inaccessibles à ceux qui ne sont pas inscrits dans de bonnes tablettes. Ainsi, dans la rue principale qui relie l’intérieur des terres à la mer, jadis conforme, à présent grandement inadaptée aux flux incessants de véhicules de toutes dimensions, se produit cette année le même état des choses qui frise l’absurde et dépasse en tout cas la raison (cf. note du 13 août 2014)! Cela majoré, en prime, un abus nouveau…
A l’endroit précis où cette rue, étroite par définition, accuse un rétrécissement et pour cette raison possède le trottoir d’un seul côté, on autorisa l’étendue d’un café restaurant sur la voie publique : sa terrasse en bois annexe désormais un bout de la rue réservée à la circulation alors que la communication entre l’intérieur et l’extérieur du local obstrue une partie de l’unique trottoir (cf. photos)!

 Pain béni pour les automobilistes peu scrupuleux, ils n’hésitent pas à se garer dans la zone interdite qui figure dans l’alignement de la terrasse (cf. mêmes photos) ! Le tout forme un goulot d’étranglement où les piétons se bousculent entre les voitures lesquelles frôlent en même temps les consommateurs.
Un goulot qui se transforme en passage de croix pour les parents avec poussettes et surtout pour des handicapés, les deux étant obligés d’emprunter la partie médiane, réservée à la circulation, cf. photo).

Qu’à cela ne tienne ! Le souci de rentabilité ou l’appat du gain étant ce qu’il est, on innova encore cette année en mordant sur le trottoir. Les tables qui y sont installées réduisent de moitié sa largeur totale qui ne dépasse pas 130 cm. Nouvelle source de bousculades (cf. photo) car les piétons, dont c’est l’unique passage réservé, se heurtent inévitablement à ces tables non sans se frotter contre les consommateurs qui leur lancent un œil torve ! Normal ! Au regard de ces dégustateurs innocents il s’agit d’intrus abusifs dans ce qui prend la tournure d’un espace privatif…

On cherche à comprendre la tolérance de la municipalité d’une situation au mieux saugrenue au pire périlleuse ? Les gérants du local en question enrichissent-ils les caisses de la mairie en louant un espace de la voie publique ? Ou bien jouissent-ils d’une situation privilégiée ? Quid du propriétaire des murs ? Bénéficie-t-il de passe-droits qui dépassent le commun des mortels ?
Mais non, mais non ! Les édiles veulais ont trouvé un avantage de cette terrasse au milieu de la rue. Puisqu’on patauge dans l’absurde, citons le : elle ralentit la vitesse des voitures ! Comme si cette rue étroite et à circulation dense offrait les conditions propices pour s’escrimer à imiter les prouesses d’un Fangio !

mercredi 9 mars 2016

A VEULES LES ROSES : DEGRADATIONS EN CASCADES



La plage de Veules les Roses dont les charmes et les attraits ne sont plus à prouver, possède son fleuron devenu au fil des ans son emblème : son estacade. Cette construction en bois qui date des années 1950 se dresse avec majesté au-dessus de la mer  en profilant les contours élégants, est devenue comme un point de mire. On s’y rend à divers titres : pour admirer au loin les mouvements de l’astre, ses plongeons dans la mer  lors de ses couchers tout en observant la mer sous ses pieds et en écoutant  les vagues qui viennent s’écraser contre ses poteaux en bois. On s’y rend pour pêcher à la ligne. On s’y rend pour plonger dans la mer lorsqu’elle est haute. Sans parler d' amoureux aux penchants romantiques. Bref, tout ceci fait de l’estacade un lieu convivial. Et … un concurrent sérieux, voire dangereux, au front de mer version nouvelle, réalisé au prix des efforts et d’un coût pharaoniques. Réalisation qui débouche sur les cascades fâcheusement artificielles de la Veules et combien polluantes pour les baigneurs…
Quand la mer se retire et dévoile les dessous de l'estacade, un triste spectacle envahit alors la plage : le délabrement de la boiserie qui constitue sa base vous cause un pincement au cœur et vous fait froid dans le dos ! La chère estacade passera-t-elle à la trappe comme tant de bonnes choses qui constituaient le bonheur du village ? Qui sera entraîné dans la mer au moment de sa chute ? Les rafistolages qui visent à parer à son usure ne laissent pas de place à l'espoir…
La dernière parution de la "feuille de choux" intitulée "Veules infos" fait état, paraît-il, du besoin de "consolidation" de l'estacade. Pour des raisons qu'on cherche à comprendre ce numéro n'a pas été distribué à tous les habitants de Veules comme il se doit. Seuls, de rares élus semblent avoir eu le privilège de promener leurs regards sur ses pages où les horaires divers rivalisent avantageusement avec les éditos du Maire….




    Ces dégradations seraient-elles à l’image de la décrépitude que connaît le village tout entier ? L’année dernière les Veulais assistaient, le cœur gros, à la disparition de leur Maison de la Presse. Ce petit rayon de culture et aussi centre d’une animation plus ou moins littéraire qui faisait face à l’église est désormais remplacé par … une agence immobilière. Avec la bénédiction de la municipalité qui avait pourtant et l’autorité et les moyens de sauver  ce noyau destiné à éveiller les esprits.
A présent, c’est la poste de Veules qui se trouverait sur la sellette. Institution grandement reconnue d’utilité publique mais qui revêt un caractère précieux dans tout village peuplé en majotié par des seniors dépourvus de moyens de transports. Sans parler de touristes, de plus en plus nombreux, qui y font la queue en pleine saison.
Ici encore, le maire de Veules  ne semble pas prêt à endosser la tenue d’un preux chevalier pour défendre sa poste. Serait-ce plutôt le contraire ? L’attitude de l’unique élu qui s’est aventuré à la manifestation pour la sauvegarde de la poste le laisserait supposer : l'élu en question aurait préféré s’éclipser au moment où le reporter du journal local s’apprêtait à prendre une photo.
Des lustres auparavant les animations favorisées par le cadre exceptionnel de Veules, inspirées par ses décors comparables à de scènes de théâtre y égayaient la vie, insufflaient le dynamisme  à ses habitants comme a ses touristes. Elles se font de plus en plus rares. Pire, cèdent la place à des perturbations dues à une circulation  si mal réglée et ouvrant la porte à des dangers.
Une interrogation taraude mon esprit : dans quelle mesure notre édile porte-t-il encore un intérêt à son village et à ses administrés depuis qu’il croit avoir acquis l’immortalité  en recourant à la démesure ? Le front de mer, réalisé à un prix exorbitant, au milieu duquel les plantations coûteuses, fouettées par les vents, se flétrissent, se meurent comme pour refléter  les flammes d’un village qui sont en train de s’éteindre …





jeudi 18 juin 2015

A VEULES LES ROSES : LES DÉLICES D’UNE BAGUETTE



Cérès a-t-elle quitté les campagnes latines pour s’envoler vers le pays de Caux ? La patronne qui préside à l’art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé et d’en faire le pain, a-t-elle pénétré à Veules les Roses pour apporter un peu de réconfort à ses habitants comme à ses visiteurs auxquels cette année  le droit de profiter de ses plages ne sera pas donné ? Est-ce dans cette intention bienveillante que la déesse a touché de sa baguette magique
le boulanger de Veules afin de lui inspirer la fabrication d’une   baguette nouvelle? Une espèce de Chia Pep’s qu’il improvise avec brio à sa façon pour le bonheur de ses clients. Un cocktail détonnant d’ingrédients qui agissent au mieux sur notre santé et procurent à nos palais des sensations délicieuses et voluptueuses.
Merci à la gracieuse déesse, merci également à notre boulanger que cette baguette classe désormais parmi les maîtres artisans.




lundi 27 avril 2015

MAIRE DE VEULES LES ROSES : UN « FANTÔMAS » QUI DISTILLE SES VOLONTÉS DE L’OMBRE ET AGITE LE DRAPEAU ROUGE EN GUISE D’ÉPÉE ?


Qu’on soit riverain qui sillonne le village pour vaquer à  ses occupations, qu’on soit  touriste curieux qui arpente ses ruelles ou qu’on revête la peau de Diogène pour fouiner dans les coins et recoins avec sa lanterne, on n’apercevra pas le maire de Veules les Roses. « Fantômas » ou édile fantomatique,  se tapit. Prendre le pouls du village, aller à la rencontre de ses administrés, contrôler les bons fonctionnements, n’est pas dans ses habitudes.  Le plaisir de promener son regard sur les attraits du village, sur les couchers de soleil non plus. Les bains de mer ne sont pas son fort. Ou, plutôt, il les ignore. En période estivale, où la présence du maire s’impose, il déserte le village (voir note du 22/08/10). Pour se chauffer … au soleil du Midi.

Fort heureusement, il n’hésite pas à montrer le bout de son nez à la presse. A ses photographes non plus. Grâce à elle, les veulais sont rassurés, si toutefois ils s’inquiètent : leur maire se porte bien. Il y a aussi la « feuille de choux » éditée par la mairie où il énonce des promesses, prêche la bonne parole : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Un peu dans l’esprit de la chanson  « Tout va très bien, madame la marquise… ».

Ces jours-ci, le verdict du ministère de la santé vient de tomber ! Repris par la presse nationale et régionale. L’unique drapeau rouge sur la côte cauchoise flotte à  Veules les Roses. « Plage à  éviter », reprend la presse en cheur. Le danger de la fermeture plane au-dessus de notre plage : les administrateurs européens ne risquent pas de se laisser manipuler comme les administrés du « Fantômas ».

Voici qui suffit à étrangler ce beau village dont l’économie repose pour une bonne part sur le tourisme. Accessoirement à pénaliser des veulais qui, contrairement à leur édile, éprouvent un grand plaisir de se tremper dans la mer.

Voyons l’essentiel de la note ministérielle :



« Quant à Veules-les-Roses (582 habitants et environ 1.600 en saison estivale) et où il a beaucoup plu durant l’été dernier la situation reste préoccupante. ».


L’argument de la pluie évoqué par le ministère et par certains media est absurde ! Ces précipitations ne réservent pas leurs faveurs à Veules les Roses uniquement, elles arrosent en général toute la côte ou du moins l’une de ses parties. Curieusement, elles ne polluent qu’une seule plage, celle de Veules les Roses. A cet argument, notre "Fntômas" n'hésite pas à ajouter un autre, à friser le ridicule : les crottes de chiens ( F 3, 24/04/15) !
La même note incrimine aussi :

« Malgré de lourds investissements, dont une station d’épuration aux dernières normes, deux pics de pollution ont été constatés en 2014 sur la plage centrale. Le problème quasiment historique a été en partie identifié. Il vient en partie du petit fleuve côtier La Veules dont l’embouchure est au cœur de la commune et dont la partie aval est très urbanisée. »

Nous y sommes ! Pour quelle raison la station d’épuration ne fonctionne pas correctement ? Voici une question à poser  au maire. Veiller sur sa bonne marche est-ce bien son devoir ?

Venons en à  la Veules. Certes, elle a toujours été source de pollution. Mais la situation s’est aggravée sensiblement depuis que notre « Fantômas » a réalisé des aménagements pharaoniques et combien coûteux du front de mer (voir notes des 28/07 et 1/1213). Pour remédier à ce problème, les générations précédentes ont agi avec pertinence : on a installé à l’embouchure de la Veules un épi, voire une buse. Cette conduite, longue de plusieurs dizaines de mètres, recueillait les eaux du fleuve, stimulait leur débit, les rejetait au loin et en ligne droite.
Notre « Fantômas » épouse, hélas, l’esprit de notre temps. Celui qui privilégie le paraître à l’être. Afin de soigner le « look » des cascades, combien artificielles, de la Veules (qui ont déjà posé de sérieux problèmes, voir note du 15/02/14), il a supprimé ces installations salutaires. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre. Après avoir déversé ses eaux dans la mer, la Veules prend la liberté de les promener à sa guise. Par malheur, elle a un penchant pour l’est ! Aussi, comme le montrent les photos ci-dessous, ses eaux se répandent le long du centre de la plage et atteignent même l’estacade. Bref, nos zélés baigneurs plongent autant dans la mer que dans les eaux polluées de la Veules.
Afin d' éviter la catastrophe définitive, à  savoir la fermeture de la plage, le bon peuple de Veules les Rose va solliciter une réunion avec le maire. Pour prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent. Sera-t-il toujours aussi fantomatique ? Ignorera-t-il une fois de plus le sage adage des vieux Romains : vox populi – vox dei  : « la voix du peuple est la voix de dieu ». Car le bon peuple de Veules est très motivé, pour sauver sa plage il est prêt à  la révolte.





                                                 





mercredi 14 janvier 2015

BERNARD CASENEUVE : SURPRENANTE IGNORANCE


BERNARD CAZENEUVE : SURPRENANTE IGNORANCE


Ce matin, Bernard Cazeneuve, actuel ministre de l’Intérieur, fut l’invité de Patrick Cohen dans la matinale de France Inter (7/9). Pris sous le feu des questions relatives aux terroristes qui s’attaquent actuellement à notre pays, il a été interrogé sur la provenance des armes utilisées par les ces terroristes. Il y a plusieurs filières, répondit alors le ministre en expert bien informé, et cita au premier chef “la Yougoslavie” (sic !) en ajoutant “qui est aussi le chemin de la drogue”.
Notre respecté ministre ignore-t-il que la dite Yougoslavie a rendu son dernier soupir le 4 février 2003 ? Avec la bénédiction de nombreux pays occidentaux… Depuis, chacune des six républiques qui la constituaient (Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie-Hezegovine, Montenegro, Macédoine) est un état indépendant. Le Kosovo, jadis région autonome de la Serbie, est désormais une “république indépendante”, bénie, ici encore, par bon nombre d’Etats occidentaux.
Précisons qu’aucun des journalistes présents ne s’est aventuré à rappeler au ministre qu’il impliquait un pays disparu voici déjà douze ans !
Une bourde pareille étant ce qu’elle est il est permis de s’interroger si  l’ignorance n’avait pas paru à notre ministre comme un moindre mal ? S’il n’a pas cherché à éviter des précisions qui font mal ? Car les filières d’armes en question ne sont pas répandues sur le territoire entier couvert par l’ex-Yougoslavie ! Il n’est un secret pour personne que les deux “nids d’armes” se situent au Kosovo, cette “boîte de Pandore” si  généreusement ouverte par la coalition occidentale.  Ensuite en Bosnie-Hercegovine, peuplée en majeure partie par des Bosniens musulmans…